Nous étions samedi, jour où la plupart des personnes étaient en congés. Il devait être au alentour de 9h. Dans une demi-heure le magasin ouvrirait ses portes.
Milicent était arrivée vers 7h30 ce jour là. Non pas qu’elle était matinal, mais parce qu’elle n’avait encore des choses à terminer avant l’ouverture.
Pourquoi ce retard, me diriez-vous. Et bien cela était dû au fait qu’on avait livré le tissu pour la nouvelle collection de Brooke la veille au soir et étant toute seule, il lui avait fallu plus de temps que d’habitude pour tout ranger et régler les formalités de livraison. En général, c’était sa patronne qui s’occupait de cela, mais vu qu’elle était fort fatiguée, Milicent lui avait dit de rentrer et qu’elle s’occuperait de tout.
Mais hélas, cela lui avait pris tellement de temps qu’elle n’avait pas eu le temps d’arranger la boutique, ni de faire la comptabilité.
Elle avait décider de rentrer et de venir plutôt pour tout achever le lendemain matin.
C’est ce qu’elle fit. Bien sûr elle eu du mal à ce levée à 6h du matin vu qu’elle était rentrée vers minuit. Mais après une bonne douche et un bon petit déjeuner, elle s’était réveillée.
Elle prit la direction de la boutique et sur son chemin, acheta un café, on ne savait jamais…
Lorsqu’elle arriva devant la boutique, elle voulu prendre ses clés pour l’ouvrir et se rendit compte qu’elle les avait malheureusement oubliées chez elle.
Elle du donc faire demi tout pour aller les chercher.
C’est ainsi qu’elle perdu vingt bonnes minutes sur son planning. La journée commençait bien.
Une fois dans la boutique, elle déposa son café sur le comptoir, rangea ses affaires dans l’arrière boutique.
La jeune femme bu une gorgée de son café avant de commencer à arranger la boutique. Cela lui prit pas mal de temps et quand elle eut terminé de tout installer il devait être 9h…
Il ne lui restait plus que 30 minutes pour faire la comptabilité.
Elle termina son café, qui était froid, puis attrapa le cahier et commença ses calculs.
Heureusement qu’elle avait ouvert la porte de la boutique juste avant, car elle était tellement plongé des ses comptes qu’elle n’avait pas vu l’heure passer, ni la fait que sa patronne n’était pas encore là.